Hangar#6 *Annulé*

Le festival 2022 n’aura pas lieu.

Un voisin s’est plaint des nuisances et la commission se sécurité qui en a découlé nous a autorisé une ouverture jusqu’à 22H00 seulement. Cela remet tout en cause (programmation, communication, recettes bar et restauration, … ). et aucune des solutions préconisées n’était viable : Il est impossible de prendre le risque financier de se planter, nous avons donc décidé d’annuler.Après ces années déjà compliquées pour le secteur culturel, il peut être dramatique d’annuler des cachets à des artistes partenaires, nous nous engageons donc à honorer les contrats de ceux qui le souhaitent.

Nous espérons que cet épisode restera passager et que nous pourrons jouer à nouveau l’année prochaine!

Vous allez nous manquer, merci de votre soutien :

/http://studiolerocher.fr/adhesion/soutien-au-festival/

Voilà ce qui a été annulé : Vendredi 26 Aout

17h00. Impropéros 1

Formes courtes 15 minutes maxi toute discipline, amateur ou pro :texte, musique, danse, cirque, tout est permis, seule contrainte : la durée.

pour s’inscrire: Impropero@studiolerocher.fr

19h00 FIL 

Mélodiste et guitariste du groupe La Tordue, Fil nous fait découvrir son univers, un univers plus électrique ponctué de textes aux échos poétiques, laissant la part belle aux musicaux et à l’imaginaire qu’ils déploient. Après avoir fait infuser son style dans des pièces de théâtre, des lectures, des ciné-concerts, c’est en solo et en son nom que Fil joue à présent.   

C’est l’aboutissement d’un parcours riche en rencontres humaines et musicales, notamment au côté de Loïc Lantoine. Auteur-compositeur-interprète, il cultive sa singularité en chantant ses propres mots comme ceux des autres sur des mélodies appuyées par des lignes de guitares. Sa musique offre des ambiances aérées, parfois pimentées d’un petit côté bancal, qui jamais ne manquent d’originalité ni de caractère. Les mots se lient et se délient au son de sa voix grave et sensible. Quand ils trouvent leur limite, Fil laisse alors parler sa guitare sur des instrumentaux qui font respirer son monde et nous emmène hors du temps.

20H30 Marthe Vassalo « OUR BEDTIME NEAR »

« Et même s’il se peut qu’un soupir retenu / Traverse en frémissant le cours de ce récit / Pour les belles journées qui ne reviendront plus / Et pour la gloire des étés évanouis…  » Pour sa première création de live-looping, Marthe Vassallo – une des voix les plus reconnues et les plus imprévisibles de la scène bretonne –  fait dialoguer deux poèmes de Lewis Carroll avec quelques pépites de la tradition orale. Le Diable se fâche avec le Bon Dieu à propos d’une récolte de patates, le vieux père William marche tranquillement sur la tête, les oiseaux refusent d’aller chercher les jeunesses enfuies, la petite Alice est devenue grande…  Et au fil de ce que la chanteuse définit elle-même comme «  une pièce pour voix chantée, Logelloop et Bisounours mélancolique  » se dit l’adieu à l’enfance, la blessure de la nostalgie, et la puissance indestructible des histoires, du souvenir et de l’imagination.

Marthe Vassallo  : chant, live-looping sur Logelloop, traduction

(Le logiciel Logelloop est développé par Philippe Ollivier et Christophe Baratay  : www.logelloop.com

22H00 DISTRO

Avec Distro, Sylvain Barou propose un tout nouveau spectacle qui fera la part belle à la musique bretonne. Distro propose une musique ou alternent gwerzioù, mélodies et musique à danser revues et arrangées par le quartet. Si le répertoire puise dans les fonds patrimoniaux bretons pour l’essentiel, il ne s’interdit pas de proposer d’autres musiques du monde et des compositions personnelles. 

Sylvain Barou, flûtes  Enora de Parscau, chant  Matilde Chevrel, violoncelle (remplacée par Julien Stevenin) Antoine Lahay, guitare.

23H30 Jesse Lucas

Invité permanent du festival, Jesse Lucas continue de développer une manière très personnelle d’improviser avec ses machines. Nous lui avons présenté cette année Lucille Segala. Il nous dévoilera donc une nouvelle facette musicale en rapport cette fois ci avec la danse. Jesse invite ensuite les musiciens de la soirée à « Jammer » avec lui pour clôturer ce beau vendredi.


Samedi 27 Aout

12H00 PHIL CAPPER 

On a tellement apprécié ce moment l’an dernier que l’on a demandé à Phil Capper de revenir cette année animer cet « English Breakfast »

Tea, coffee, eggs, beans mushrooms, bacon and sausages,

Acoustic pop, rock, folk, country blues and a bit of Irish too! 

Songs in English and Portuguese. Covers and original material.

pensez à réserver le repas

14H00 Sieste Musicale: Jordan Gaudet 

Bénévole du Hangar#, vous avez pu découvrir Jordan l’année dernière 

dans les Impropéros.

Nous lui avons commandé la figure imposée de la « sieste musicale ».

Il a souhaité y inviter Dune et Lilou;

15H30 CLOV – ELYSEE MOÂ par Eric de Daldelsen 

Jouant le rôle d’un clown clochard, Clov, le comédien distille les observations de son personnage « vivant au ras du crottoir et qui a décidé de se présenter à la résidence de la paix publique ».

Un clin d’œil bienvenu à un autre clown se lançant en politique il y a trois décennies : le fameux Coluche.

À la manière de Devos, Eric de Dadelsen triture les mots, tord les expressions, truffant le spectacle de sens cachés ou inattendus. On rit beaucoup, s’accrochant à une cascade impressionnante de mots estropiés mais porteur de vérité. Clov clamant haut et fort « en 1789 on a pris la Pastille, mais aujourd’hui on tousse encore ».

17H00 MOOD + Stephane Kerihuel

On la dit magicienne, druidesse, ensorceleuse… Une certitude : m o o d est une chanteuse aventureuse et généreuse . Imprégnées des musiques populaires de tradition orale d’inde et d’Asie du sud-est, tout comme des musiques les plus innovantes, surprenantes, ses créations illustrent magnifiquement ce pèlerinage intérieur, pétri de périples multiples cosmiques… pour nous reconnecter à nos odyssées intérieures.

Elle sera accompagnée par les guitares envoûtantes de Stéphane Kerihuel, autre camarade de studio le Rocher qui avait déjà joué sur le disque « L’Appel » sorti entre deux confinements… 

18h30. Impropéros 2

pour s’inscrire: Impropero@studiolerocher.fr

21H00 Fantazio Shining Lux triO

Fantazio est un être étrange. Fascinant, un brin schizophrène. Le voir en concert, … c’est entrer dans un univers réjouissant et sautillant, balloté entre mille influences, propice à la communion collective. Un genre d’Elvis punk sauce contrebasse expérimentale, qui ne vit que pour atteindre un Graal, la « musique populaire », et qui n’a pas de mots assez durs pour vilipender ceux qui l’enterrent.
L’homme-contrebasse bâtit sa légende au gré de performances aussi déjantées sur le fond que dans la forme, au moyen d’une maîtrise inouïe du barrissement d’éléphant et d’un sens aiguë de la comptine enfantine remise au goût du jour rock ou punk…. Sombres rêves ou tendres cauchemars, son univers est une bouffée d’air, toxique pour les tenants du consensus, enivrante pour qui veut bien y prêter une oreille.

Shining Lux triO: avec Miss Hu, Maestro Pastacaldi & Fantazio 

 Samedi 27 Aout

22H30 Great Man Hiboo

Jamais personne n’a vu le visage de Great Man Hiboo. Pas seulement parce qu’en concert, il joue masqué. Pas seulement parce que dans ses clips, Great Man Hiboo est un personnage de dessin animé. Personnage mutant, mi-homme, mi-hibou. Sur les réseaux sociaux, Great Man Hiboo a une existence réelle. Dans la vraie vie, Great Man Hiboo est un personnage virtuel. Il est l’avatar que s’est créé l’artiste Olli (Olli & the Bollywood Orchestra) pour ses projets de musiques électroniques. En 2020, Great Man Hiboo a sorti son premier EP, composé de 4 titres invitant le rappeur américain de Chicago Billa Camp, et mixés en collaboration avec le producteur anglais Steve Osborne (New Order/ Placebo/ Moby/U2). À la même période, Great Man Hiboo dévoilait son projet scénique à la croisée entre musique, spectacle vivant, vidéo et scénographie originale, à l’Antipode, à Rennes. Pour Rien à fêter, Billa Camp n’est pas le seul rappeur invité. Great Man Hiboo s’est entouré d’artistes de la nouvelle scène hip-hop bretonne qui traitent de sujets actuels et engagés. Comme l’étoile montante du rap brestois Reynz (Le « Miossec » urbain), avec le titre Rien à fêter, un hymne à une jeunesse perdue post-covid. Ou Tracy De Sà, jeune artiste hip-hop féministe anglophone d’origine indienne, avec le titre For Myself. Le rappeur atypique Don Gabo, de Douarnenez, qui a commencé sa carrière à Medelin en Colombie, a posé sa voix et ses mots crus sur le titre Clooney. Rien à fêter, plus « Trap » dans le style que le précédent EP, mêle des titres en français et en anglais, s’ouvre à des collaborations à 360° avec des artistes bretons et du monde entier. Chaque titre est accompagné de vidéos d’animation réalisées par l’illustrateur rennais Paul Dolleans et le motion designer Jérémy Mazé.


pour toute question:

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