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23 thoughts on “Soutien au festival”
Cela fait 5 ans que le festival se déroule au grand plaisir de tous.
48 heures seulement chaque année, en été, pour la joie et le bonheur de petits et grands. Ce rendez-vous amical qui regroupe des amis, a le souci permanent de respecter les lieux et les gens.
Tous les habitants de longue date du village de Coëtmeur sont partie prenante pour installer et accueillir les festivaliers.
Chacun apporte sa compétence, sa bonne humeur, les moyens dont il dispose et des espaces pour préparer le site, installer les campeurs, organiser les repas proposés.
Jamais il n’y eu le moindre incident, le moindre accident, ni un seul blessé. jamais le ton ne monte et la cordialité et le respect de chacun sont inscrits dans la formule même du festival.
Nous y avons accueilli Monsieur Paul MOLAC, notre député qui nous a apporté son soutien tous comme les élus de la municipalité de Mohon. la commune nous accompagne et nous aide de façon active avec une subvention et du mobilier de kermesse (tables, bancs, etc. )
5 années sans le moindre incident, la moindre inconduite, la moindre violence.
Jamais de plaintes, jamais d’intervention des gendarmes, jamais la moindre recommandation à plus de discrétion.
Moins de 200 personnes sur le site partagent fraternellement un temps consacré au théâtre, à la poésie, aux arts du cirque et à la musique Sans jamais déranger le voisinage qui d’ailleurs est constamment présent sur le site pour profiter de ce beau et rare moment dans notre pays du Porhoet.
Cela fait vivre notre village, renforce les liens entre tous les habitants, nous rend heureux et fiers de se que nous construisons ensemble au profit de tous les festivaliers qui sont les bienvenus.
Je ne comprends pas pourquoi un tel acharnement contre une initiative artistique culturelle joyeuse et conviviale et collective. Nous avons besoin de telles découvertes pour grandir nous réunir et prendre plaisir à tisser à nouveau des liens . La culture est un moyen d’apaiser les tensions . Ce festival n’exclut personne petit-tes et grand-es y sont joyeusement convié-es , voisins et voisines itou !!! Je souhaite une conciliation voire une réconciliation !!
Magnifique festival organisé dans la bonne humeur, l’entraide et la bienveillance…des qualités qui sont également importantes pour les festivaliers participants!!
J’espère et je souhaite que le Hangar pourra nous divertir et nous surprendre encore cette année !!( et celles qui suivent ;-))
Vous avez tout mon soutien !!!
Le festival est un spectacle vivant et rayonnant.
Ne pas oublier, parmi les institutions qui ont reconnu notre travail et notre mérite, « Ploërmel Communauté » attaché à relayer dans ses publications estivales nos deux dates annuelles d’existence ainsi que notre programme. C’est la preuve que nous participons à l’effort culturel local et que nous sommes reconnus pour notre sérieux, notre engagement, notre dynamisme et la qualité des spectacles tous publics que nous proposons.
Nous avons à cœur de nous inscrire dans le tissu social et économique, en mettant en valeur les producteurs locaux et leurs produits que nous proposons à la dégustation, tout au long du festival (galettes, saucisses, bière, etc.)
À quoi bon redire à quel point ce temps artistique et culturel participe à la vie locale et favorise le bien vivre ensemble sur la commune et alentours : c’est l’évidence. Ce qu’il faut aussi déplorer ici, c’est que cette attaque à un petit festival en milieu rural signifie aussi une attaque personnelle contre une famille de la part du couple de voisins le plus proche de la scène – tandis que ceux, retraités eux aussi, qui sont à quelques pas fournissent petits services et délicieux gâteaux –. Les plaignants endurent, c’est vrai, quelques allées et venues de véhicules et une certaine agitation à cinquante mètres de leur porte durant quelques jours (je compte la joyeuse et tranquille ébullition de bénévoles pour préparer le site), en tout une semaine par an. Et un « tapage nocturne », entendez de la musique, des voix, deux fois l’an. Toujours à la même période de la fin août. C’est visiblement insupportable. La justice et l’administration trancheront, c’est le triste constat à retenir. Comme dans tant d’autres cas où une personne, ici un couple, a eu raison d’une énergie collective précieuse et magnifique… ou pas.
J’ai découvert le Festival du Hangar en venant y jouer avec mon groupe, Karnage Opéra, il y a trois ans. Le dimanche, alors que tout était fini, j’y étais encore pour aider les bénévoles à remettre le site en ordre et le nettoyer, tellement j’ai été séduit par l’ambiance de fraternité humaine et artistique qui s’en dégageait. Des gens de tout âge, des familles entières, hommes, femmes, enfants venaient découvrir des propositions artistiques exigeantes, recouvrant divers domaines (musique, théâtre, conte, poésie, expositions…) et très éloignées des canons de la renommée vendus par les médias mainstream. Ainsi une population rurale, ayant peu accès à une culture de proximité, pouvait voir, entendre, goûter des univers artistiques dont elle ne soupçonnait pas toujours l’existence, tout en se sentant reliée à son territoire, les conteurs, chanteurs, plasticiens bretons n’étant pas en reste… Et sans oublir nos voisins anglais! Partager en famille un breakfast anglais, préparé sur l’heure et servi par une marée de bénévoles, alors qu’un artiste anglais, qui a longtemps écumé les bars londoniens, chante, accompagné de sa seule guitare, des chansons douce-amères qui racontent toute une vie, voilà un exemple de moment inoubliable. J’aime aussi beaucoup ce moment intitulé Impropéro : tout être humain peut venir y présenter toute forme d’expression artistique de son cru, sans jugement, sans sélection. Et il est traité par le staff technique comme n’importe quel artiste programmé. C’est impressionnant de voir comme le public est respectueux de ces moments-là. Comme il est simplement à l’écoute de l’autre. Vivre des instants pareils, dans notre monde en fureur, des instants où les humains ne se jugent pas, sont sans a priori et ne demandent qu’à découvrir, c’est hautement précieux!! Bien sûr je suis venu, et revenu (comme bénévole). Et comme par ailleurs je suis écrivain (publié chez Rivages) et scénariste, je suis venu de temps à autre travailler dans ce lieu qui, tout le reste de l’année, est un véritable havre de paix. Dois-je préciser que dans ces moments-là, je recherche le calme absolu et que ce calme a toujours été présent? Vivant en banlieue parisienne et produisant un spectacle qui a joué 140 fois partout en France (La guerre de Troie en moins de deux, dont je suis également le pianiste), je sais reconnaître un endroit où le recueillement est possible! Ce voisin quelque peu ronchon se plaindrait donc de deux jours de nuisance. Des familles qui écoutent un conteur, c’est une nuisance? Des enfants qui courent dans les jambes des adultes, mais savent se taire quand un spectacle se déroule, c’est une nuisance? L’heure de la sieste, où tout le monde somnole au son d’une musique douce, jouée en directe par des artistes, c’est une nuisance? Alors bien sûr, sur les deux jours, il y a un ou deux moments rock, une heure plus bruyante que les autres. Une heure plus festive. Mais une heure, quoi. Il y a un monde qui ressemble au silence total et absolu. Ça s’appelle la mort.
Ah, non, j’ai déjà été dérangé. Par le voisin ronchon qui, bien que retraité, tond sa pelouse au moment où les gens qui ont travaillé toute la journée s’apprêtent à goûter à la tranquillité de leur jardin. Vers 19h30, quoi…
Restez chez vous…. surtout ne sortez plus, ne rêvez plus, n’allez pas vous frotter à l’autre,… cela pourrait vous donner envie de penser…On vous demande juste d’être soumis, consommateurs de télés, de publicité, de frustration, de colère,.. pour préparer quoi???? La multiplication des ghettos nous conduira tous au drame. Je suis venu au Hangar avant que cela ne s’appelle le Hangar, il y a des valeurs, une éthique,.. de l’autre, de la rencontre, de la différence et donc de la tolérance. Des terriens à Mohon .. qui savant faire résonner (raisonner?) leur local avec l’autre local, les autres de l’autre local… le théâtre, la danse, les musiques, le conte, l’humour,… tout cela avec juste comme message « Sachez accueillir ce que vous ne connaissez pas encore, vous en reviendrez grandi! » Comme je l’ai été moult fois à Coëtmeur. Le Grand Bois! Sait-il qu’il habite le Grand Bois le voisin? Qu’avant lui les Korrigans venaient danser, chanter et ripailler toute la nuit et malheur à quiconque leur manquait de respect!
Respect, encore un mot compliqué pour les consommateurs semble t’il… Quand on programme du conte du théâtre, de la musique acoustique, quand on fait appel à la curiosité du public .. on le respecte.
Quand on a la chance d’entendre Rainer Maria Rilke sous sa fenêtre, on devrait être plein de gratitude, il y a tant d’artistes programmés à Coëtmeur que j’aimerai voir dans mon hangar (car j’ai aussi un hangar), je dis merci moi! Merci à ces magnifiques organisateurs qui suent pour que cet évènement majeur existe! Complètement désintéressés par toutes questions de pouvoir ou d’argent,.. bénévole-bénélove! Sois remercié! en agissant pour la communauté, pour la curiosité, pour l’imagination, pour le libre arbitre! je te remercie mille fois.
Je vous apporte tout mon soutien dans ce moment si difficile et ne jette pas une pierre de plus sur le voisin, je le laisse à sa tristesse. Gardons nos joies….
Je vous embrasse! Tenez bon!
Je suis atterrée par cette nouvelle! Je trouve ça profondément insupportable dans ces temps où l’on a de plus en plus besoin de tisser des liens!
J’ai découvert le festival pour la première fois l’an passé, en tant que public et bénélove.
C’est une belle histoire humaine et culturelle, présentant des artistes de qualité, hors des sentiers battus par les médias. C’est aussi une proposition artistique intergénérationnelle qui reste proche de son territoire, particulièrement intéressante en milieu rural. Elle permet découvertes et partages. Elle est portée une belle entr’aide et le merveilleux sens de l’accueil des habitants du lieu.
Longue vie à ce festival qui porte des valeurs auxquelles je suis particulièrement attachée!
Force et courage!!!!
Bonjour !
Lorsque j’ai eu le plaisir de venir jouer au Festival Hangar, j’y ai rencontré des personnes magnifiques, un esprit merveilleux de douceur et d’écoute, un esprit de joie et de tendresse, un esprit curieux, fait de solidarité, d’échanges et de gentillesse. Le public était là et tout circulait harmonieusement entre toutes et tous, artistes, public, technicien·nes, bénéloves, entre des personnes venues ici – c’était clair et palpable d’emblée – pas pour déranger, mais pour être surprises, émues, amusées – et entendre et voir des propositions artistiques exigeantes et rares. Nous avons besoin pour vivre, de vivre ces instants suspendus de poésie et de liens. Je souhaite de tout mon cœur que le voisin – dérangé par la gaieté des enfants, les véhicules de celles et ceux qui installent et préparent ce bel événement, le son d’une guitare au fond du jardin, les rires du public lors d’un impropéro – revienne à des sentiments plus doux envers ce festival et la formidable famille qui fait vivre son village en portant ce projet. Et s’il n’y est pas disposé, je propose que nous puissions nous cotiser afin de lui offrir un weekend insolite en Lozère ou en Dordogne dans un lieu calme pendant que se déroule le Festival Hangar (en veillant bien sûr au préalable à choisir un lieu qui ne soit pas proche d’une belle initiative artistique et festive). Je souhaite que les choses puissent s’apaiser, que le Festival Hangar puisse se dérouler sereinement et je suis avec vous toutes et tous de tout mon cœur.
Vaillance et joie !
Bravo pour ce festival à taille humaine, empreint de curiosité et de créativité ! je reviendrais encore !!!!!
Éric de Dadelsen 22 juillet 2022. La démocratie ne peut s’exercer que dans le respect mutuel. Pour autant l’intérêt général et le bien commun l’emportent sur les intérêts individuels et par trop marqués par l’égoïsme. Que représente la nuisance de voisinage de deux demi journées dans l’année au regard de l’apport considérable à tous niveaux d’une rencontre artistique comme celle de Coetmeur ? Peut-on sérieusement un seul instant mettre en balance un événement aussi populaire et aussi riche sur le plan humain et culturel avec la revendication de confort fugace d’un riverain récalcitrant à la dimension citoyenne ? Il est non seulement important, mais de leur part responsable, que nos élus et nos institutions prennent rapidement position dans ce débat en faveur de la culture et de la défense de l’intérêt commun du territoire. De mémoire d’organisateur de spectacles et d’événements publics, j’ai toujours été confronté à ces comportements de repli sur soi, exclusifs du bonheur des autres. Mais ceux-là même qui font obstacle aux animations culturelles sont souvent les premiers à se plaindre de l’absence de vie culturelle sur leur site. C’est justement à cet endroit-là que nos élus et particulièrement la Communauté de Communes doivent intervenir haut et fort. Leur silence coupable ne peut qu’entraîner la disparition généralisée de l’initiative culturelle et citoyenne, partant ne peut que jeter le discrédit sur leur fonction même d’élu. C’est pourquoi je les conjure de s’engager dans une médiation pour le bien de tous. Le festival Hangar# doit poursuivre sa route. C’est un combat, à son échelle modeste mais symboliquement fort, pour l’élévation sensible et critique de nos contemporains, un combat contre l’obscurantisme pour lequel on ne peut ni on ne doit rien céder. Ce sera là une de ces victoires collectives dont tous nous avons bien besoin aujourd’hui. Éric de Dadelsen, metteur en scène et comédien – directeur honoraire de Centre Dramatique National
Le sens commun, il n’y a pas si longtemps, voulait que l’on organise au moins une fois par an dans chaque village, chaque quartier, un fest noz, un bal pop, une kermesse, un méchoui, une fête des fleurs,… dans un tapage bienvenu et salutaire. À qui, à lors, serait-il venu à l’esprit de faire annuler ces festivités ? On eut rit au nez de l’auteur d’une telle incongruité ; démocratiquement déviante… et illégale.
En qui cela est-il ici différent ? Les groupes ou les prestations sont, comme on l’a dit, pour la majorité acoustiques. Tout Coëtmeur est présent et chaque habitant peut devenir un acteur de cet événement chaleureux. Le principe de rencontre et d’échange est au coeur de cette proposition et chacun(e) peut venir s’exprimer au micro (par la chanson, la musique, l’anecdote ou le conte) – c’est même le petit + qui fait la singularité des « Hangars ». Il me semble qu’une communauté si éclectique ne doit pas se subordonner au caprice d’un élément isolé. Ou alors annulons les Fêtes Nationales et les Fêtes de la Musique à la demande d’habitants mécontents. D’ailleurs, qu’en serait-il de cette plainte si le « festival » se tenait le 21 juin ?… Bon, l’idée de se cotiser pour offrir un week-end à ce cher voisin est sans doute la moins mauvaise solution pour éviter les tensions et libérer le Tigre de Coëtmeur qui sommeille en chacun !
Je suis, comme tant d’autres personnes, atterrée d’apprendre que le Hangar 2022 pourrait ne pas avoir lieu. A toutes les raisons déjà exposées par d’autres ci-dessus, j’ajouterai celle-ci, qui est aussi une des raisons pour lesquelles j’ai accepté avec grande joie de figurer au programme cette année : Jacques-Yves Lafontaine n’est pas une tête brûlée qui déciderait d’organiser une fiesta anarchique dans son jardin, c’est un professionnel du spectacle, et notamment un régisseur ingénieur du son : en d’autres termes, quelqu’un dont la carrière entière repose sur la rigueur, la méthode et le respect de la sécurité. Ce mini-festival chez lui – car n’oublions pas qu’on parle bien d’un évènement d’un format plus petit que bon nombre de mariages ! – c’est l’assurance du meilleur des deux mondes entre l’ouverture et la simplicité d’une fête de quartier et le sérieux d’un expert passionné. C’est un peu comme si un chef étoilé organisait un banquet chez lui avec d’autres chefs, ouvert à tous dans la limite d’un nombre raisonnable, juste pour le bonheur de partager leurs dernières créations ; qu’un tel cadeau soit en danger simplement parce qu’un seul ménage refuse de sentir trois jours par an le fumet des cuisines, c’est consternant — et c’est surtout injuste.
Le Hangar Festival est un rendez vous de ceux qu’on attend impatiemment, une célébration rare et précieuse des arts vivants, à taille humaine, qui rassemble toutes les générations et toutes les formes d’expressions artistiques. Un Festival élégant et convivial, un cocon « comme à la maison », artisanal sensible, sincère, vivant. Des impro’péro ou même les enfants du village tout comme chacun qui le souhaite peut s’exprimer sur scène, parfois pour la première fois, à des concerts, spectacles, pièce de théâtre, contes… l’âme unique de ce lieu et de son public amoureux de culture et d’humanité se retrouve, le coeur ouvert, heureux de communier autour de la plus belle des résonances, la poésie moderne sous toute ses formes. Il est ESSENTIEL que le Hangar continue d’éclairer de son phare les étés à Mohon, c’est une initiative citoyenne humaniste universelle et artistique qui offre dans la sécurité et la joie d’être le rêve et le droit à la liberté d’expression, à la création, aux jeux… à la portée de toutes et tous. Merci à Jacques Yves et à toute l’équipe du Hangar pour ces moments si importants.
L’annulation d’Hangar#6
c’est
un COUP au COEUR
une BLESSURE,
un DRAME,
du CHAGRIN !
Toute la passion portée depuis 6 ans par Jacques-Yves sur cet événement culturel sans précédent
Toute la générosité de ceux qui s’y consacraient à ses côtés
Toute le plaisir que partageaient artistes et festivaliers dans ces rencontres généreuses
Toute l’émotion vécue pour ces découvertes enchantées
C’est un moment d’espérance anéanti
Du bonheur interdit
Hangar# ne doit pas s’éteindre, mourir, disparaître.
C’était un soleil dans le soleil.
Restons attentifs, vigilants, et toujours disponibles aux côtés de Jacques-Yves.
Soyons un soutien de tous les instants, un réconfort, le signe que rien n’est perdu.
Dans un monde quotidiennement blessé par les conflits,
les heurts, les incompréhensions, et la violence.
La méchanceté, la médisance, l’individualisme et l’égoïsme local
ne peuvent avoir le dernier mot à Coëtmeur.
Vive HANGAR #7 !
J’encourage tous les sympathisants du Hangar à soulager la lourde dette que Jacques-Yves supporte en honorant les contrats des artistes qui ne pourront hélas pas se produire en raison d’un cas de force majeure dont Jacques-Yves n’est en rien responsable.
Quelle tristesse !! Je pensais que pour une famille contre, tous les pour, toutes les pour auraient la possibilité de poursuivre la belle voie déjà entamée et les belles voix encore à entendre. Une seule famille contre et tout l’ensemble ensemble…
Je suis triste et je nous sais nombreux et nombreuses tristes aussi… qui s’en soucie ? Qui sans soucis quand « y a pas d’soucis » est l’expression qui vient remplacer « avec plaisir »…
Mais je veux lui offrir une semaine dans une yourte dans le Lot ou au fin fond de La Creuse, moi, à ce voisin mal embouché ! Et que se tienne le Hangar !!!
Cet événement culturel et exigeant, unique, poétique et magnifique !!!
Pourvu, pourvu, pourvu !!!
Je me sais riche d’y avoir joué et d’y avoir fait des rencontres immenses cette année-là et qui restent des amitiés de proches en proches et de loin en loin. J’aurais aimé que d’autres en vivent cette année ! Pourvu, pourvu, pourvu qu’on se tire vers le haut, quand d’autres nous tirent par le bas. J’ai de la peine pour eux, j’ai de la peine pour nous. Mais nous avons tant d’amour n’est-ce pas, cela vaincra mes Ami•es, dites-moi, Ami•es de poèmes, de pianos las, de guitares, de lampions, de hangars, de nuits étoilées, de tiramisus jamais égalés, de textes rares en bec de gaz. Vous qui savez où est est l’essentiel, où sont les sens… vous qui savez … nous poursuivrons n’est-ce pas ? Je suis vos pas …
Joie toujours. Beauté encore. Exigeance plus que jamais.
Moi je vous aime et ne crains pas de le dire bien haut et fort en ces temps de frilosité ! JE VOUS AIME ET VOUS ADMIRE !!!
Et j’ajoute que je suis en colère quand il y a tant de choses difficiles qui se vivent par ailleurs, que des gens vivent de grandes douleurs, et que des événements aussi beaux que le Hangar ne puissent avoir lieu !!!
Et j’ajoute que je suis en colère quand il y a tant de choses difficiles qui se vivent par ailleurs, que des gens vivent de grandes douleurs, et que des événements aussi beaux que le Hangar ne puissent avoir lieu !!!
Courage à la belle team. Une soirée, UNE ! Ca ne va pas effrayer qui que ce soit et ce n’est ni une free ni un festival de métal hardcore qui est organisé. Colère quand même .
Le pouvoir de nuisance d’une seule personne aigrie, face à plusieurs dizaines d’autres joyeuses et souhaitant seulement partager leur joie… Tout cela est très décevant. Vite 2023, pour une nouvelle édition de Hangar…
Quand l’individualisme provoque la xénophobie. De tout cœur avec votre festival intergenerationnel où les valeurs d’humanisme, de diversité culturelle redonnent à notre campagne profonde l’éclairage sur le monde. Ne lâchez rien, il n’y a pas de petites victoires contre le repli sur soi, à 2023.Solidairement.P.Brandeho
L’hangar, lieu magique !
Nous chantons avec le Trio EDF la chanson Sous l’hangar, inspirée de tous les festou noz et fêtes diverses qui se créent en Bretagne, et deviennent des lieux de spectacle, de cérémonie, de fête.
Transformation magique : un lieu ordinaire, banal, purement utilitaire, le plus souvent négligé ou méprisé, devient en quelques jours, parfois même en quelques heures, une source de rencontres, d’humanité, de joie. Un enchevêtrement de poutres, de béton, de bac-acier, prend un autre sens, et hop ! on saute à travers le miroir magique pour se retrouver dans la musique, la danse, la rigolade, l’amitié. La transe n’est pas loin, et elle nous est aussi indispensable que l’eau, qui nous manque tant cette année : la fête est l’eau qui nous régénère le coeur.
L’hangar de Mohon n’échappe pas à cette dynamique des transformations et le grand prêtre et la grande prêtresse en sont Cécile Pelletier et Jacques Yves Lafontaine.
L’absence du festival, cette année, sera ressenti comme une grande sécheresse.
Puissions nous retrouver sans tarder cette source bienfaisante !
SOUS L’HANGAR
Y avait d’ la paill’ sous l’hangar
Des bouts d’ ferraill’ sous l’hangar
Un vieux tracteur sous l’hangar
Rotovateur sous l’hangar
Une tronçonneuse
Une vieill’ perceuse
Des pomm’s de pin
Des câbl’s de frein
Tout était plein sous l’hangar
On a mis des bâch’s sous l’hangar
Pour cacher les tach’s sous l’hangar
Des planch’s partout sous l’hangar
Pour boucher les trous sous l’hangar
Faut fair’ le bar
Il se fait tard
Amèn’ des verres
Des packs de bière
C’est la nuit noir’ sous l’hangar
Et presqu’à l’heur’ sous l’hangar
V’là les sonneurs sous l’hangar
Biniou bombard’ sous l’hangar
Et ça canard’ sous l’hangar
Riffs de guitar’s
A plein’ fanfare
Violon qui vole
Pieds qui décollent
Le cœur s’affol’ sous l’hangar
On a dansé sous l’hangar
On a dansé sous l’hangar
On a dansé sous l’hangar
On a dansé sous l’hangar
On a sué
On a crié
On a sauté
On a chanté
On a dansé sous l’hangar
Y a eu des bolées sous l’hangar
Y a eu des baisers sous l’hangar
Y a eu des folies sous l’hangar
Puis on a molli sous l’hangar
Au p’tit matin
y a eu du pain
avec du beurre
Autour d’ six heures
un p’tit bonheur sous l’hangar
On a r’mis la paille sous l’hangar
Les bouts d’ ferraille sous l’hangar
Le vieux tracteur sous l’hangar
Rotovateur sous l’hangar
La tronçonneuse
La vieill’ perceuse
Les pomm’s de pin
Les câbl’s de frein
A l’an prochain ! sous l’hangar
A l’an prochain ! sous l’hangar
A l’an prochain ! sous l’hangar
Sous l’hangaaaaaar
Cela fait 5 ans que le festival se déroule au grand plaisir de tous.
48 heures seulement chaque année, en été, pour la joie et le bonheur de petits et grands. Ce rendez-vous amical qui regroupe des amis, a le souci permanent de respecter les lieux et les gens.
Tous les habitants de longue date du village de Coëtmeur sont partie prenante pour installer et accueillir les festivaliers.
Chacun apporte sa compétence, sa bonne humeur, les moyens dont il dispose et des espaces pour préparer le site, installer les campeurs, organiser les repas proposés.
Jamais il n’y eu le moindre incident, le moindre accident, ni un seul blessé. jamais le ton ne monte et la cordialité et le respect de chacun sont inscrits dans la formule même du festival.
Nous y avons accueilli Monsieur Paul MOLAC, notre député qui nous a apporté son soutien tous comme les élus de la municipalité de Mohon. la commune nous accompagne et nous aide de façon active avec une subvention et du mobilier de kermesse (tables, bancs, etc. )
5 années sans le moindre incident, la moindre inconduite, la moindre violence.
Jamais de plaintes, jamais d’intervention des gendarmes, jamais la moindre recommandation à plus de discrétion.
Moins de 200 personnes sur le site partagent fraternellement un temps consacré au théâtre, à la poésie, aux arts du cirque et à la musique Sans jamais déranger le voisinage qui d’ailleurs est constamment présent sur le site pour profiter de ce beau et rare moment dans notre pays du Porhoet.
Cela fait vivre notre village, renforce les liens entre tous les habitants, nous rend heureux et fiers de se que nous construisons ensemble au profit de tous les festivaliers qui sont les bienvenus.
Je ne comprends pas pourquoi un tel acharnement contre une initiative artistique culturelle joyeuse et conviviale et collective. Nous avons besoin de telles découvertes pour grandir nous réunir et prendre plaisir à tisser à nouveau des liens . La culture est un moyen d’apaiser les tensions . Ce festival n’exclut personne petit-tes et grand-es y sont joyeusement convié-es , voisins et voisines itou !!! Je souhaite une conciliation voire une réconciliation !!
Magnifique festival organisé dans la bonne humeur, l’entraide et la bienveillance…des qualités qui sont également importantes pour les festivaliers participants!!
J’espère et je souhaite que le Hangar pourra nous divertir et nous surprendre encore cette année !!( et celles qui suivent ;-))
Vous avez tout mon soutien !!!
Le festival est un spectacle vivant et rayonnant.
Ne pas oublier, parmi les institutions qui ont reconnu notre travail et notre mérite, « Ploërmel Communauté » attaché à relayer dans ses publications estivales nos deux dates annuelles d’existence ainsi que notre programme. C’est la preuve que nous participons à l’effort culturel local et que nous sommes reconnus pour notre sérieux, notre engagement, notre dynamisme et la qualité des spectacles tous publics que nous proposons.
Nous avons à cœur de nous inscrire dans le tissu social et économique, en mettant en valeur les producteurs locaux et leurs produits que nous proposons à la dégustation, tout au long du festival (galettes, saucisses, bière, etc.)
À quoi bon redire à quel point ce temps artistique et culturel participe à la vie locale et favorise le bien vivre ensemble sur la commune et alentours : c’est l’évidence. Ce qu’il faut aussi déplorer ici, c’est que cette attaque à un petit festival en milieu rural signifie aussi une attaque personnelle contre une famille de la part du couple de voisins le plus proche de la scène – tandis que ceux, retraités eux aussi, qui sont à quelques pas fournissent petits services et délicieux gâteaux –. Les plaignants endurent, c’est vrai, quelques allées et venues de véhicules et une certaine agitation à cinquante mètres de leur porte durant quelques jours (je compte la joyeuse et tranquille ébullition de bénévoles pour préparer le site), en tout une semaine par an. Et un « tapage nocturne », entendez de la musique, des voix, deux fois l’an. Toujours à la même période de la fin août. C’est visiblement insupportable. La justice et l’administration trancheront, c’est le triste constat à retenir. Comme dans tant d’autres cas où une personne, ici un couple, a eu raison d’une énergie collective précieuse et magnifique… ou pas.
J’ai découvert le Festival du Hangar en venant y jouer avec mon groupe, Karnage Opéra, il y a trois ans. Le dimanche, alors que tout était fini, j’y étais encore pour aider les bénévoles à remettre le site en ordre et le nettoyer, tellement j’ai été séduit par l’ambiance de fraternité humaine et artistique qui s’en dégageait. Des gens de tout âge, des familles entières, hommes, femmes, enfants venaient découvrir des propositions artistiques exigeantes, recouvrant divers domaines (musique, théâtre, conte, poésie, expositions…) et très éloignées des canons de la renommée vendus par les médias mainstream. Ainsi une population rurale, ayant peu accès à une culture de proximité, pouvait voir, entendre, goûter des univers artistiques dont elle ne soupçonnait pas toujours l’existence, tout en se sentant reliée à son territoire, les conteurs, chanteurs, plasticiens bretons n’étant pas en reste… Et sans oublir nos voisins anglais! Partager en famille un breakfast anglais, préparé sur l’heure et servi par une marée de bénévoles, alors qu’un artiste anglais, qui a longtemps écumé les bars londoniens, chante, accompagné de sa seule guitare, des chansons douce-amères qui racontent toute une vie, voilà un exemple de moment inoubliable. J’aime aussi beaucoup ce moment intitulé Impropéro : tout être humain peut venir y présenter toute forme d’expression artistique de son cru, sans jugement, sans sélection. Et il est traité par le staff technique comme n’importe quel artiste programmé. C’est impressionnant de voir comme le public est respectueux de ces moments-là. Comme il est simplement à l’écoute de l’autre. Vivre des instants pareils, dans notre monde en fureur, des instants où les humains ne se jugent pas, sont sans a priori et ne demandent qu’à découvrir, c’est hautement précieux!! Bien sûr je suis venu, et revenu (comme bénévole). Et comme par ailleurs je suis écrivain (publié chez Rivages) et scénariste, je suis venu de temps à autre travailler dans ce lieu qui, tout le reste de l’année, est un véritable havre de paix. Dois-je préciser que dans ces moments-là, je recherche le calme absolu et que ce calme a toujours été présent? Vivant en banlieue parisienne et produisant un spectacle qui a joué 140 fois partout en France (La guerre de Troie en moins de deux, dont je suis également le pianiste), je sais reconnaître un endroit où le recueillement est possible! Ce voisin quelque peu ronchon se plaindrait donc de deux jours de nuisance. Des familles qui écoutent un conteur, c’est une nuisance? Des enfants qui courent dans les jambes des adultes, mais savent se taire quand un spectacle se déroule, c’est une nuisance? L’heure de la sieste, où tout le monde somnole au son d’une musique douce, jouée en directe par des artistes, c’est une nuisance? Alors bien sûr, sur les deux jours, il y a un ou deux moments rock, une heure plus bruyante que les autres. Une heure plus festive. Mais une heure, quoi. Il y a un monde qui ressemble au silence total et absolu. Ça s’appelle la mort.
Ah, non, j’ai déjà été dérangé. Par le voisin ronchon qui, bien que retraité, tond sa pelouse au moment où les gens qui ont travaillé toute la journée s’apprêtent à goûter à la tranquillité de leur jardin. Vers 19h30, quoi…
Restez chez vous…. surtout ne sortez plus, ne rêvez plus, n’allez pas vous frotter à l’autre,… cela pourrait vous donner envie de penser…On vous demande juste d’être soumis, consommateurs de télés, de publicité, de frustration, de colère,.. pour préparer quoi???? La multiplication des ghettos nous conduira tous au drame. Je suis venu au Hangar avant que cela ne s’appelle le Hangar, il y a des valeurs, une éthique,.. de l’autre, de la rencontre, de la différence et donc de la tolérance. Des terriens à Mohon .. qui savant faire résonner (raisonner?) leur local avec l’autre local, les autres de l’autre local… le théâtre, la danse, les musiques, le conte, l’humour,… tout cela avec juste comme message « Sachez accueillir ce que vous ne connaissez pas encore, vous en reviendrez grandi! » Comme je l’ai été moult fois à Coëtmeur. Le Grand Bois! Sait-il qu’il habite le Grand Bois le voisin? Qu’avant lui les Korrigans venaient danser, chanter et ripailler toute la nuit et malheur à quiconque leur manquait de respect!
Respect, encore un mot compliqué pour les consommateurs semble t’il… Quand on programme du conte du théâtre, de la musique acoustique, quand on fait appel à la curiosité du public .. on le respecte.
Quand on a la chance d’entendre Rainer Maria Rilke sous sa fenêtre, on devrait être plein de gratitude, il y a tant d’artistes programmés à Coëtmeur que j’aimerai voir dans mon hangar (car j’ai aussi un hangar), je dis merci moi! Merci à ces magnifiques organisateurs qui suent pour que cet évènement majeur existe! Complètement désintéressés par toutes questions de pouvoir ou d’argent,.. bénévole-bénélove! Sois remercié! en agissant pour la communauté, pour la curiosité, pour l’imagination, pour le libre arbitre! je te remercie mille fois.
Je vous apporte tout mon soutien dans ce moment si difficile et ne jette pas une pierre de plus sur le voisin, je le laisse à sa tristesse. Gardons nos joies….
Je vous embrasse! Tenez bon!
Je suis atterrée par cette nouvelle! Je trouve ça profondément insupportable dans ces temps où l’on a de plus en plus besoin de tisser des liens!
J’ai découvert le festival pour la première fois l’an passé, en tant que public et bénélove.
C’est une belle histoire humaine et culturelle, présentant des artistes de qualité, hors des sentiers battus par les médias. C’est aussi une proposition artistique intergénérationnelle qui reste proche de son territoire, particulièrement intéressante en milieu rural. Elle permet découvertes et partages. Elle est portée une belle entr’aide et le merveilleux sens de l’accueil des habitants du lieu.
Longue vie à ce festival qui porte des valeurs auxquelles je suis particulièrement attachée!
Force et courage!!!!
Bonjour !
Lorsque j’ai eu le plaisir de venir jouer au Festival Hangar, j’y ai rencontré des personnes magnifiques, un esprit merveilleux de douceur et d’écoute, un esprit de joie et de tendresse, un esprit curieux, fait de solidarité, d’échanges et de gentillesse. Le public était là et tout circulait harmonieusement entre toutes et tous, artistes, public, technicien·nes, bénéloves, entre des personnes venues ici – c’était clair et palpable d’emblée – pas pour déranger, mais pour être surprises, émues, amusées – et entendre et voir des propositions artistiques exigeantes et rares. Nous avons besoin pour vivre, de vivre ces instants suspendus de poésie et de liens. Je souhaite de tout mon cœur que le voisin – dérangé par la gaieté des enfants, les véhicules de celles et ceux qui installent et préparent ce bel événement, le son d’une guitare au fond du jardin, les rires du public lors d’un impropéro – revienne à des sentiments plus doux envers ce festival et la formidable famille qui fait vivre son village en portant ce projet. Et s’il n’y est pas disposé, je propose que nous puissions nous cotiser afin de lui offrir un weekend insolite en Lozère ou en Dordogne dans un lieu calme pendant que se déroule le Festival Hangar (en veillant bien sûr au préalable à choisir un lieu qui ne soit pas proche d’une belle initiative artistique et festive). Je souhaite que les choses puissent s’apaiser, que le Festival Hangar puisse se dérouler sereinement et je suis avec vous toutes et tous de tout mon cœur.
Vaillance et joie !
Bravo pour ce festival à taille humaine, empreint de curiosité et de créativité ! je reviendrais encore !!!!!
Éric de Dadelsen 22 juillet 2022. La démocratie ne peut s’exercer que dans le respect mutuel. Pour autant l’intérêt général et le bien commun l’emportent sur les intérêts individuels et par trop marqués par l’égoïsme. Que représente la nuisance de voisinage de deux demi journées dans l’année au regard de l’apport considérable à tous niveaux d’une rencontre artistique comme celle de Coetmeur ? Peut-on sérieusement un seul instant mettre en balance un événement aussi populaire et aussi riche sur le plan humain et culturel avec la revendication de confort fugace d’un riverain récalcitrant à la dimension citoyenne ? Il est non seulement important, mais de leur part responsable, que nos élus et nos institutions prennent rapidement position dans ce débat en faveur de la culture et de la défense de l’intérêt commun du territoire. De mémoire d’organisateur de spectacles et d’événements publics, j’ai toujours été confronté à ces comportements de repli sur soi, exclusifs du bonheur des autres. Mais ceux-là même qui font obstacle aux animations culturelles sont souvent les premiers à se plaindre de l’absence de vie culturelle sur leur site. C’est justement à cet endroit-là que nos élus et particulièrement la Communauté de Communes doivent intervenir haut et fort. Leur silence coupable ne peut qu’entraîner la disparition généralisée de l’initiative culturelle et citoyenne, partant ne peut que jeter le discrédit sur leur fonction même d’élu. C’est pourquoi je les conjure de s’engager dans une médiation pour le bien de tous. Le festival Hangar# doit poursuivre sa route. C’est un combat, à son échelle modeste mais symboliquement fort, pour l’élévation sensible et critique de nos contemporains, un combat contre l’obscurantisme pour lequel on ne peut ni on ne doit rien céder. Ce sera là une de ces victoires collectives dont tous nous avons bien besoin aujourd’hui. Éric de Dadelsen, metteur en scène et comédien – directeur honoraire de Centre Dramatique National
Le sens commun, il n’y a pas si longtemps, voulait que l’on organise au moins une fois par an dans chaque village, chaque quartier, un fest noz, un bal pop, une kermesse, un méchoui, une fête des fleurs,… dans un tapage bienvenu et salutaire. À qui, à lors, serait-il venu à l’esprit de faire annuler ces festivités ? On eut rit au nez de l’auteur d’une telle incongruité ; démocratiquement déviante… et illégale.
En qui cela est-il ici différent ? Les groupes ou les prestations sont, comme on l’a dit, pour la majorité acoustiques. Tout Coëtmeur est présent et chaque habitant peut devenir un acteur de cet événement chaleureux. Le principe de rencontre et d’échange est au coeur de cette proposition et chacun(e) peut venir s’exprimer au micro (par la chanson, la musique, l’anecdote ou le conte) – c’est même le petit + qui fait la singularité des « Hangars ». Il me semble qu’une communauté si éclectique ne doit pas se subordonner au caprice d’un élément isolé. Ou alors annulons les Fêtes Nationales et les Fêtes de la Musique à la demande d’habitants mécontents. D’ailleurs, qu’en serait-il de cette plainte si le « festival » se tenait le 21 juin ?… Bon, l’idée de se cotiser pour offrir un week-end à ce cher voisin est sans doute la moins mauvaise solution pour éviter les tensions et libérer le Tigre de Coëtmeur qui sommeille en chacun !
Je suis, comme tant d’autres personnes, atterrée d’apprendre que le Hangar 2022 pourrait ne pas avoir lieu. A toutes les raisons déjà exposées par d’autres ci-dessus, j’ajouterai celle-ci, qui est aussi une des raisons pour lesquelles j’ai accepté avec grande joie de figurer au programme cette année : Jacques-Yves Lafontaine n’est pas une tête brûlée qui déciderait d’organiser une fiesta anarchique dans son jardin, c’est un professionnel du spectacle, et notamment un régisseur ingénieur du son : en d’autres termes, quelqu’un dont la carrière entière repose sur la rigueur, la méthode et le respect de la sécurité. Ce mini-festival chez lui – car n’oublions pas qu’on parle bien d’un évènement d’un format plus petit que bon nombre de mariages ! – c’est l’assurance du meilleur des deux mondes entre l’ouverture et la simplicité d’une fête de quartier et le sérieux d’un expert passionné. C’est un peu comme si un chef étoilé organisait un banquet chez lui avec d’autres chefs, ouvert à tous dans la limite d’un nombre raisonnable, juste pour le bonheur de partager leurs dernières créations ; qu’un tel cadeau soit en danger simplement parce qu’un seul ménage refuse de sentir trois jours par an le fumet des cuisines, c’est consternant — et c’est surtout injuste.
Le Hangar Festival est un rendez vous de ceux qu’on attend impatiemment, une célébration rare et précieuse des arts vivants, à taille humaine, qui rassemble toutes les générations et toutes les formes d’expressions artistiques. Un Festival élégant et convivial, un cocon « comme à la maison », artisanal sensible, sincère, vivant. Des impro’péro ou même les enfants du village tout comme chacun qui le souhaite peut s’exprimer sur scène, parfois pour la première fois, à des concerts, spectacles, pièce de théâtre, contes… l’âme unique de ce lieu et de son public amoureux de culture et d’humanité se retrouve, le coeur ouvert, heureux de communier autour de la plus belle des résonances, la poésie moderne sous toute ses formes. Il est ESSENTIEL que le Hangar continue d’éclairer de son phare les étés à Mohon, c’est une initiative citoyenne humaniste universelle et artistique qui offre dans la sécurité et la joie d’être le rêve et le droit à la liberté d’expression, à la création, aux jeux… à la portée de toutes et tous. Merci à Jacques Yves et à toute l’équipe du Hangar pour ces moments si importants.
L’annulation d’Hangar#6
c’est
un COUP au COEUR
une BLESSURE,
un DRAME,
du CHAGRIN !
Toute la passion portée depuis 6 ans par Jacques-Yves sur cet événement culturel sans précédent
Toute la générosité de ceux qui s’y consacraient à ses côtés
Toute le plaisir que partageaient artistes et festivaliers dans ces rencontres généreuses
Toute l’émotion vécue pour ces découvertes enchantées
C’est un moment d’espérance anéanti
Du bonheur interdit
Hangar# ne doit pas s’éteindre, mourir, disparaître.
C’était un soleil dans le soleil.
Restons attentifs, vigilants, et toujours disponibles aux côtés de Jacques-Yves.
Soyons un soutien de tous les instants, un réconfort, le signe que rien n’est perdu.
Dans un monde quotidiennement blessé par les conflits,
les heurts, les incompréhensions, et la violence.
La méchanceté, la médisance, l’individualisme et l’égoïsme local
ne peuvent avoir le dernier mot à Coëtmeur.
Vive HANGAR #7 !
J’encourage tous les sympathisants du Hangar à soulager la lourde dette que Jacques-Yves supporte en honorant les contrats des artistes qui ne pourront hélas pas se produire en raison d’un cas de force majeure dont Jacques-Yves n’est en rien responsable.
Quelle tristesse !! Je pensais que pour une famille contre, tous les pour, toutes les pour auraient la possibilité de poursuivre la belle voie déjà entamée et les belles voix encore à entendre. Une seule famille contre et tout l’ensemble ensemble…
Je suis triste et je nous sais nombreux et nombreuses tristes aussi… qui s’en soucie ? Qui sans soucis quand « y a pas d’soucis » est l’expression qui vient remplacer « avec plaisir »…
Mais je veux lui offrir une semaine dans une yourte dans le Lot ou au fin fond de La Creuse, moi, à ce voisin mal embouché ! Et que se tienne le Hangar !!!
Cet événement culturel et exigeant, unique, poétique et magnifique !!!
Pourvu, pourvu, pourvu !!!
Je me sais riche d’y avoir joué et d’y avoir fait des rencontres immenses cette année-là et qui restent des amitiés de proches en proches et de loin en loin. J’aurais aimé que d’autres en vivent cette année ! Pourvu, pourvu, pourvu qu’on se tire vers le haut, quand d’autres nous tirent par le bas. J’ai de la peine pour eux, j’ai de la peine pour nous. Mais nous avons tant d’amour n’est-ce pas, cela vaincra mes Ami•es, dites-moi, Ami•es de poèmes, de pianos las, de guitares, de lampions, de hangars, de nuits étoilées, de tiramisus jamais égalés, de textes rares en bec de gaz. Vous qui savez où est est l’essentiel, où sont les sens… vous qui savez … nous poursuivrons n’est-ce pas ? Je suis vos pas …
Joie toujours. Beauté encore. Exigeance plus que jamais.
Moi je vous aime et ne crains pas de le dire bien haut et fort en ces temps de frilosité ! JE VOUS AIME ET VOUS ADMIRE !!!
Et j’ajoute que je suis en colère quand il y a tant de choses difficiles qui se vivent par ailleurs, que des gens vivent de grandes douleurs, et que des événements aussi beaux que le Hangar ne puissent avoir lieu !!!
Et j’ajoute que je suis en colère quand il y a tant de choses difficiles qui se vivent par ailleurs, que des gens vivent de grandes douleurs, et que des événements aussi beaux que le Hangar ne puissent avoir lieu !!!
Courage à la belle team. Une soirée, UNE ! Ca ne va pas effrayer qui que ce soit et ce n’est ni une free ni un festival de métal hardcore qui est organisé. Colère quand même .
Le pouvoir de nuisance d’une seule personne aigrie, face à plusieurs dizaines d’autres joyeuses et souhaitant seulement partager leur joie… Tout cela est très décevant. Vite 2023, pour une nouvelle édition de Hangar…
Quand l’individualisme provoque la xénophobie. De tout cœur avec votre festival intergenerationnel où les valeurs d’humanisme, de diversité culturelle redonnent à notre campagne profonde l’éclairage sur le monde. Ne lâchez rien, il n’y a pas de petites victoires contre le repli sur soi, à 2023.Solidairement.P.Brandeho
L’hangar, lieu magique !
Nous chantons avec le Trio EDF la chanson Sous l’hangar, inspirée de tous les festou noz et fêtes diverses qui se créent en Bretagne, et deviennent des lieux de spectacle, de cérémonie, de fête.
Transformation magique : un lieu ordinaire, banal, purement utilitaire, le plus souvent négligé ou méprisé, devient en quelques jours, parfois même en quelques heures, une source de rencontres, d’humanité, de joie. Un enchevêtrement de poutres, de béton, de bac-acier, prend un autre sens, et hop ! on saute à travers le miroir magique pour se retrouver dans la musique, la danse, la rigolade, l’amitié. La transe n’est pas loin, et elle nous est aussi indispensable que l’eau, qui nous manque tant cette année : la fête est l’eau qui nous régénère le coeur.
L’hangar de Mohon n’échappe pas à cette dynamique des transformations et le grand prêtre et la grande prêtresse en sont Cécile Pelletier et Jacques Yves Lafontaine.
L’absence du festival, cette année, sera ressenti comme une grande sécheresse.
Puissions nous retrouver sans tarder cette source bienfaisante !
SOUS L’HANGAR
Y avait d’ la paill’ sous l’hangar
Des bouts d’ ferraill’ sous l’hangar
Un vieux tracteur sous l’hangar
Rotovateur sous l’hangar
Une tronçonneuse
Une vieill’ perceuse
Des pomm’s de pin
Des câbl’s de frein
Tout était plein sous l’hangar
On a mis des bâch’s sous l’hangar
Pour cacher les tach’s sous l’hangar
Des planch’s partout sous l’hangar
Pour boucher les trous sous l’hangar
Faut fair’ le bar
Il se fait tard
Amèn’ des verres
Des packs de bière
C’est la nuit noir’ sous l’hangar
Et presqu’à l’heur’ sous l’hangar
V’là les sonneurs sous l’hangar
Biniou bombard’ sous l’hangar
Et ça canard’ sous l’hangar
Riffs de guitar’s
A plein’ fanfare
Violon qui vole
Pieds qui décollent
Le cœur s’affol’ sous l’hangar
On a dansé sous l’hangar
On a dansé sous l’hangar
On a dansé sous l’hangar
On a dansé sous l’hangar
On a sué
On a crié
On a sauté
On a chanté
On a dansé sous l’hangar
Y a eu des bolées sous l’hangar
Y a eu des baisers sous l’hangar
Y a eu des folies sous l’hangar
Puis on a molli sous l’hangar
Au p’tit matin
y a eu du pain
avec du beurre
Autour d’ six heures
un p’tit bonheur sous l’hangar
On a r’mis la paille sous l’hangar
Les bouts d’ ferraille sous l’hangar
Le vieux tracteur sous l’hangar
Rotovateur sous l’hangar
La tronçonneuse
La vieill’ perceuse
Les pomm’s de pin
Les câbl’s de frein
A l’an prochain ! sous l’hangar
A l’an prochain ! sous l’hangar
A l’an prochain ! sous l’hangar
Sous l’hangaaaaaar