Hangar#3

VENDREDI 24 AOUT 2018                             19H 00

« La Crosse en l’air » par Laurent Voiturin

 

poème de Jacques Prévert paru dans la revue Soutes à la fin de l’année 1936, intégré au recueil « Paroles » en 1946.

Le spectacle reprend le texte intégral du poème dans une mise en scène qui privilégie la parole adressée à l’intention du public : éclairage simple, espace scénique libre, proximité du public. Le comédien Laurent Voiturin, seul en scène, dit le texte.

« La Crosse en l’air » est la narration d’un rêve … Ce rêve, c’est celui d’un veilleur de nuit, Diogène contemporain, qui nous guide, sa lanterne à la main, à travers son époque, 1936, année charnière dans une Europe qui tremble comme un malade avant une crise.

Dans ce poème, Jacques Prévert nous parle de la religion, des mondanités de la haute bourgeoisie, de la montée du fascisme. Il nous parle aussi des hommes, des femmes qui travaillent, qui fabriquent, qui souffrent et qui se battent.

« La Crosse en l’air » est la narration d’un rêve… trempé à chaud dans le bain glacé de la réalité.

« Je souhaite avec « La Crosse en l’air » rendre à la poésie de Jacques Prévert le rapport immédiat qu’elle tisse avec la réalité. Cela implique à mon sens un relation directe au public, dans une parole qui fait irruption sur la scène, qui la crée en même temps et qui conduit chaque spectateur à entrer dans la narration du veilleur de nuit et à partager son indéfectible envie de vivre. » (Laurent Voiturin)


VENDREDI 24 AOUT 2018                                         21h00

« Ma Famille »de Carlos Liscano par Camille Kerdellant et Rozenn Fournier (compagnie KF association)

Spectacle à 2 voix avec les comédiennes Camille Kerdellant et Rozenn Fournier sous le regard bienveillant de Michaël Egard

Drôle, cruel et critique.

Ma famille de Carlos Liscano est une tragi-comédie familiale contemporaine dont le sujet central est « la place de l’enfant dans un monde d’adulte ». Le regard innocent de l’enfant, victime de la cupidité et l’injustice de monde, ne paraît en aucun cas affecté. L’adresse directe des narratrices et la frontalité du jeu face au public affirme une brutalité de façon comique. Ma Famille est une description guignolesque d’un monde qui ressemble de près ou de loin à notre univers quotidien. C’est une critique, celle du pouvoir de la société marchande et capitaliste qui fragilise la famille.

Texte traduit de l’espagnol par Françoise Thanas Éditions Théâtrales – 2001.

Spectacle tout public et enfants de moins de 10 ans accompagnés de leurs parents

https://vimeo.com/266576033

(Mot de passe KF)

http://compagniekf.free.fr/mafamille.html


VENDREDI 24 AOUT 2018.                     23h00

«Istan trio »  Sylvain Barou/Ronan Pellen/Julien Stevenin


Voyage musical étonnant de l’Irlande à la Bretagne et le Moyen-Orient et l’Inde en passant par le jazz avec Sylvain Barou (Flûtes), Ronan Pellen (cistre) et Julien Stevenin (contrebasse)  ce trio foules les terres inexplorées de la musique traditionnelle et brise toutes les barrières sur son passage, avec une énergie organique des plus surprenantes et communicative.

 

 

Ronan PELLEN: cistre/cittern
Julien STEVENIN: double bass
Sylvain BAROU: wooden flutes, bansuri, duduk, pipes, mey, zurna

https://www.sylvainbarou.com/trio


VENDREDI 24 AOUT 2018     24h00

« The Vanishing Circle » par Jesse Lucas

Jesse Lucas continue à expérimenter ses improvisations au synthé modulaire. Après les rencontres de l’an dernier avec Chloé Moglia (Trapèze) et Lionel Milin (Clarinette)  il nous revient cette année avec deux collaborations testées cette année au studio le Rocher avec Sylvain Barou et avec Nicolas Méheust (Nefertiti in the Kitchen).      Let’s Jam!

FADING LOOPS BECOME DISTANT MEMORIES…

I’ve always loved loops, in any form and especially in music. But modern electronic music has gone to far in my opinion. The advent of software like Ableton live as made it so easy to work on audio looping material that it has taken the fun out of it. Inspired by the works of experimental tape loop artists I decided to create a digital version of their techniques. This looping technique distorts and modulates the loops as they go bye to create an ever evolving soundscape. This side project is named “The vanishing circle” and will be a constant work in progress. The example above was recorded live during a train journey and incorporates sounds from my laptop buit-in microphone record on the train.


Samedi 25 AOUT 2018.                          14h00-15h15

« la légende de Ronan Keradalan »     Patrik EWEN

Juin 1910, Ronan Keradalan violoniste aussi bossu que tordu, habitant de Plounéour-Menez, est engagé pour aller jouer à Brasparts, à l’occasion d’une noce. Six lieues : le bout du monde à cette époque reculée !…

Le voyage aller se passe sans problème, le mariage également. Mais Ronan, bon vivant, qui a un peu traîné dans une taverne, doit effectuer le retour de nuit et son chemin sera semé d’embûches terrifiantes : Wouarghs aux dents acérées, serpents dragons gigantesques, korrigans mystérieux…

Tout un monde inquiétant et féerique qui entraînera Ronan Keradalan (et les enfants qui écoutent l’histoire) dans une aventure palpitante qui se terminera comme il se doit par une fin heureuse.

Un fabuleux spectacle tout public(6+)

Attention, soyez à l’heure!

Patrik à accepté de nous donner ce conte à 14h mais il joue légalement ce même soir à Concarneau avec ses compères d’EDF,

il devra donc nous quitter rapidement.

 


Samedi 25 AOUT 2018.                          16h15-17h15

« COW LOVE »


ça ne parle ni de vaches ni d’amour, ça c’est sérieux, like a cloud en plastique, like a bird sous la pluie, yes! on est sérieux, ni poètes, ni philosophes, ni pompiers, simplement sérieux. Love me baby, dance with me today! pendant, je chante “yesterday, all my troubles seemed so far away.” ça va aller, sérieux.

Cow Love c’est le coin absurde où cohabitent la haute couture sportive,le goût aigre du lait, les chansons qui ne seront jamais un grand tube, les fleurs en plastique et le caprice d’un amour. Un jeu d’enfants d’une schizophrénie écoeurante, le côté ardent de nos plus belles obsessions: “la stupidité chronique, le plaisir de l’imperfection”
Ce projet est né accidentellement en juillet 2012 dans un petit garage argentin. Une tentative de création spontanée et expérimentale aprés un diagnostic peu optimiste: luxation d’épaule et opération du ménisque. Les règles du jeu ont été simples: accepter chaque petite idée proposée comme matière de construction.

Interprètes :

Nanda Suc et Federico Robledo

Régie : Aleth Depeyre

 


Samedi 25 AOUT 2018.                          18h30-20h00

Impropéro, match d’apéro, Slaméro, Apéro Slam, Match Impro,

 

 

Appelons ça comme on veut, ce temps doit laisser la parole à tous ceux qui veulent la prendre, sur des temps courts (5 à 10 minutes), elle peut être verbale, musicale, corporelle, sur scène, dans le public, avec technique ou sans, toutes les règles du jeu sont à inventer,(…. ou pas).

Une seule règle: s’amuser.

 


Samedi 25 AOUT 2018.                          21h00-22h00

Mes nuits avec Patti (Smith) par Fannytastic


En 1995, je fouine dans les disques d’une copine, il y avait PJ Harvey, et une femme que je ne connaissais pas, plus âgée, une sorte de tante de PJ Harvey. Ce qui m’a frappé d’abord, c’est que sur la photo de la pochette elle posait en levant le bras et on voyait son aisselle poilue bien en évidence. Je n’avais encore pas entendu sa voix, sa musique, mais j’ai eu l’impression de rencontrer le rock pour la première fois avec sa photo. Je veux dire, le rock avec une femme. Parce que des aisselles poilues de bonhomme dans le rock, ça ne manque pas. J’ai rien analysé, je me suis pris cette aisselle dans la gueule, c’est étrange comme on peut avoir l’image d’une libération avec si peu. Et c’est quoi le rock, si ce n’est pas une libération ? Il s’agissait de la pochette de l’album Easter, de Patti Smith, paru en 1978. Patti Smith est devenue pour moi un modèle d’émancipation, d’intégrité artistique, de force intérieure.

Autre qu’une biographie, ce récit-concert veut faire de Patti Smith un personnage onirique, sorte de guide spirituel auquel je peux m’adresser en cas de doute, de question, en cas de besoin d’énergie, d’inspiration. Par le biais d’une voix off, nous allons dialoguer ensemble …
Je dirai des extraits du livre, en direct ou en voix off, et j’aborderai avec elle les nombreux artistes dont elle parle dans ce livre, en chantant leur chanson (Riders on the storm Jim Morrison), en chantant leurs poèmes (Les Illuminations de Rimbaud), en disant leur poème en musique (Howl, d’Allen Ginsberg), en chantant des chansons qui leur étaient destinées mais n’ont pas vu le jour (Janis Joplin). Je veux interpréter aussi bien-sûr des chansons de Patti Smith, qui continuent le récit de sa vie à travers sa poésie, et je vais tenter aussi des traductions en direct de certains morceaux, notamment de Land, pour sauter la barrière de la langue et faire sentir la poésie subversive de son œuvre et sa totale fantaisie.

Une occasion de parler de cette époque, les sixties-seventies new-yorkaises, mais aussi de ce que c’est qu’être artiste et femme, des forces et des difficultés que cela suscite, et des modèles que l’on choisit pour se construire.

Conception et interprétation Fannytastic

Collaboration artistique, mise en scène David Gauchard

Collaboration artistique, regard dramaturgique Nicolas Bonneau

https://vimeo.com/255701471


Samedi 25 AOUT 2018.                          23h00-00h00

OLLI


Ollivier Leroy, alias Olli, est né à Ploermel!

Pianiste et compositeur de formation, il s’oriente très tôt vers le travail de la voix. Ses premières expérimentations se feront à travers les groupes Shafali et Pändip, qui lui permettent de marier chants hindis et orchestrations rock ou mélodies bretonnes.

Olli puise ensuite son inspiration du côté de Bollywood. Il en fait la matière première d’un alliage sonore inédit: Olli and Bollywood Orchestra, réelle rencontre artistique et humaine entre l’Inde et la Bretagne, qui après trois albums se retrouve à nouveau en ouverture des Vieilles Charrues cette année.

Parallèlement on a pu le voir également dans deux autres formations: Contréo et Secret Church Orchestra au sein desquelles il a pu développer sa voix dans une autre tessiture.

C’est un collaborateur fidèle de studio le Rocher et a été l’instigateur de nombreuses rencontres artistiques présentes dans ce festival.

Il nous livre un tout nouveau solo (peut-être accompagné) qui puisera dans tous ces répertoires.

https://culturebox.francetvinfo.fr/musique/pop/vieilles-charrues/olli-the-bollywood-orchestra-aux-vieilles-charrues-2018-276503


Pendant ce temps là….                 Vendredi + Samedi 

Le Carlonéon

©Francis-Goeller

Le Carlonéon renoue avec le cinéma forain des années vingt. Mademoiselle Jeanne vous accueille dans cet entresort et vous installe dans la caravane pouvant accueillir 15 personnes. Le carlonéoniste, bandonéoniste et bruiteur, met en place un univers musical électrOnirique au service de films surréalistes ou étranges. Dans l’intimité de ce cinéma miniature, l’image est grande et belle et le son multidiffusé en 8 points. L’esprit contemporain d’un Chien Andalou côtoie la magie de Méliès et le burlesque d’un film classé X des années folles. Le Carlonéon sillonne les routes à la rencontre des amateurs d’étonnement.

Philippe Ollivier : le carlonéoniste (Composition, Bandonéon et bruitage)
Camille Simon : Mademoiselle Jeanne
Guillaume Roudot : Scénographie et Construction
Cécile Pélletier : Costumière
Anne-Marie Ollivier : Couturière
Danielle Le Pierres et Christophe Lelarge : Coup d’oeil expert
Camille Kerdellant : Direction D’acteur


Pendant ce temps là….                 Vendredi + Samedi 

Delphine Vespier

Delphine Vespier lira des textes présents dans son projet O-ÍDO :

O-ÍDO : Une invitation à l’art, aux mots, aux émotions, au plus près de soi.

O-ÍDO est un igloo, un cocon, un fauteuil.

O-ÍDO est une expérience sonore individuelle au service de l’écoute du mot.

O-ÍDO propose au spectateur d’accepter son ressenti émotionnel.

L’intimité de l’expérience amène à relâcher, voire se débarrasser de certaines émotions, ou

seulement prendre conscience de son importance. A l’invocation des mots, l’auditeur ouvre son imaginaire en créant un univers et donc son propre spectacle.

« Ma maison de mots, je la construis avec un grand souci de simplicité, de clarté, de rigueur.

Pour bien recevoir mes mots, confie-toi au silence, rends-toi léger, transparent et laisse-toi

bercer, porter, entraîner. Laisse les mots te pénétrer, rejoindre en toi ce qu’ils ont à te faire

découvrir. Et lorsque tu quitteras ma maison, je souhaiterais que tu sois plus clair, plus intense, que tu saches mieux voir, mieux aimer les autres et le monde, mieux apprécier les multiples beautés de la vie. » Charles Juliet

Direction artistique Delphine Vespier

Scénographie / Construction : Cécile Pelletier

Son et montage : Bernard Bretonneau